Wall Street a aidé la Grèce à dissimuler sa dette, alimentant ainsi la crise en Europe
Les tactiques de Wall Street, semblables à celles qui ont encouragé les crédits hypothécaires à risque en Amérique, ont aggravé la crise financière, secouant la Grèce et ébranlant l’euro, en permettant à des gouvernements européens de dissimuler leurs dettes.
(Chris Ratcliffe/Bloomberg News) Gary D. Cohn, président de Goldman Sachs, s’est rendu à Athènes pour mettre au point des produits complexes afin de différer la dette. De tels accords ont permis à la Grèce de poursuivre son déficit budgétaire,
Alors que les inquiétudes sur la Grèce secouent les places financières mondiales, les données et les interviews montrent qu’avec l’aide de Wall Street, la nation [américaine] à pris part depuis dix ans à l’effort qui a permis d’esquiver les limites de la dette européenne. Un marché créé par Goldman Sachs a contribué à cacher des milliards [d’euros] de dette aux contrôleurs budgétaires de Bruxelles.
Alors même que la crise approchait du point critique, les banques cherchaient des moyens pour aider la Grèce à empêcher l’arrivée de l’instant de vérité. Début novembre – trois mois avant qu’Athènes ne devienne l’épicentre des grandes inquiétudes financières mondiales – une équipe de Goldman Sachs, selon deux personnes auxquelles on a résumé cette réunion, est arrivée dans la ville antique avec une proposition très moderne pour un gouvernement se débattant afin d’honorer ses factures.
Les banquiers, emmenés par le Président de Goldman, Gary D. Cohn, ont présenté un instrument financier qui aurait repoussé loin dans le futur la dette du système de protection médicale de la Grèce, un peu comme lorsque les propriétaires fauchés prennent des crédits hypothécaires secondaires pour rembourser leurs cartes de crédit. Cela a marché auparavant. En 2001, juste après que la Grèce fut admise dans l’union monétaire européenne, Goldman a aidé le gouvernement [grec] à emprunter discrètement des milliards. C’est ce qu’ont révélé des personnes proches de cette transaction. Ce marché, caché au public parce qu’il était traité comme un échange de devises plutôt qu’un prêt, a aidé Athènes à répondre aux règles de déficit imposées par l’Europe, tout en continuant de dépenser au-delà de ses moyens. Athènes n’a pas donné suite à la dernière proposition de Goldman Sachs, mais, avec la Grèce qui gémit sous le poids de ses dettes et avec ses voisins plus riches qui ont juré de lui venir en aide, les marchés qui ont été passés au cours de la décennie passée soulèvent des questions sur le rôle de Wall Street dans ce tout dernier drame financier mondial.
Alors même que la crise approchait du point critique, les banques cherchaient des moyens pour aider la Grèce à empêcher l’arrivée de l’instant de vérité. Début novembre – trois mois avant qu’Athènes ne devienne l’épicentre des grandes inquiétudes financières mondiales – une équipe de Goldman Sachs, selon deux personnes auxquelles on a résumé cette réunion, est arrivée dans la ville antique avec une proposition très moderne pour un gouvernement se débattant afin d’honorer ses factures.
Les banquiers, emmenés par le Président de Goldman, Gary D. Cohn, ont présenté un instrument financier qui aurait repoussé loin dans le futur la dette du système de protection médicale de la Grèce, un peu comme lorsque les propriétaires fauchés prennent des crédits hypothécaires secondaires pour rembourser leurs cartes de crédit. Cela a marché auparavant. En 2001, juste après que la Grèce fut admise dans l’union monétaire européenne, Goldman a aidé le gouvernement [grec] à emprunter discrètement des milliards. C’est ce qu’ont révélé des personnes proches de cette transaction. Ce marché, caché au public parce qu’il était traité comme un échange de devises plutôt qu’un prêt, a aidé Athènes à répondre aux règles de déficit imposées par l’Europe, tout en continuant de dépenser au-delà de ses moyens. Athènes n’a pas donné suite à la dernière proposition de Goldman Sachs, mais, avec la Grèce qui gémit sous le poids de ses dettes et avec ses voisins plus riches qui ont juré de lui venir en aide, les marchés qui ont été passés au cours de la décennie passée soulèvent des questions sur le rôle de Wall Street dans ce tout dernier drame financier mondial.
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