Washington change de tactique vis-à-vis de Téhéran
La Maison-Blanche adopte une nouvelle tactique vis-à-vis du dossier iranien. Pour la première fois, un diplomate américain assiste aux discussions avec les Iraniens.
Le président George W. Bush a opéré un spectaculaire changement diplomatique face au casse-tête nucléaire iranien en acceptant qu'un haut diplomate assiste pour la première fois à des discussions entre les partenaires des Américains et les Iraniens samedi à Genève. Le numéro trois du département d'Etat William Burns participera aux entretiens entre le diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana, des diplomates d'Allemagne, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie, et le négociateur iranien Saïd Jalili, a confirmé l'administration.
L'Iran persiste pourtant dans son refus de suspendre ses activités nucléaires les plus sensibles. Or l'administration Bush a fait jusqu'à présent de la suspension de l'enrichissement d'uranium la condition impérative d'une participation américaine à des négociations multilatérales avec l'Iran. Une partie de la communauté internationale soupçonne l'Iran de chercher à fabriquer la bombe atomique sous le couvert d'activités nucléaires qu'il proclame purement civiles. Les Européens mènent depuis des années les négociations avec les Iraniens pour essayer de les persuader de renoncer à l'enrichissement. En juin, M. Solana a remis aux Iraniens une offre rafraîchie de coopération multiple, au nom des Européens, des Américains, des Russes et des Chinois, pour emporter leur conviction. La réunion de samedi vise à obtenir plus de précision sur la réponse iranienne. «Nous serons là-bas pour écouter, nous n'y serons pas pour négocier», a dit la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino. La présence de M. Burns à ces discussions est un fait unique et il répètera ce que Washington a toujours dit: que l'Iran doit suspendre l'enrichissement, que la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice est prête à rencontrer son homologue «n'importe quand, n'importe où» si l'Iran s'exécute et qu'il encourt «plus de sanctions» s'il ne le fait pas, a insisté Mme Perino. Néanmoins, l'initiative américaine, une idée de Mme Rice de toute évidence, a été perçue par les experts comme un changement de direction considérable. La rencontre de Genève est «très importante parce que la stratégie antérieure ne marchait pas», a dit l'expert Vali Nasr sur CNN.
Le président George W. Bush a opéré un spectaculaire changement diplomatique face au casse-tête nucléaire iranien en acceptant qu'un haut diplomate assiste pour la première fois à des discussions entre les partenaires des Américains et les Iraniens samedi à Genève. Le numéro trois du département d'Etat William Burns participera aux entretiens entre le diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana, des diplomates d'Allemagne, France, Grande-Bretagne, Chine et Russie, et le négociateur iranien Saïd Jalili, a confirmé l'administration.
L'Iran persiste pourtant dans son refus de suspendre ses activités nucléaires les plus sensibles. Or l'administration Bush a fait jusqu'à présent de la suspension de l'enrichissement d'uranium la condition impérative d'une participation américaine à des négociations multilatérales avec l'Iran. Une partie de la communauté internationale soupçonne l'Iran de chercher à fabriquer la bombe atomique sous le couvert d'activités nucléaires qu'il proclame purement civiles. Les Européens mènent depuis des années les négociations avec les Iraniens pour essayer de les persuader de renoncer à l'enrichissement. En juin, M. Solana a remis aux Iraniens une offre rafraîchie de coopération multiple, au nom des Européens, des Américains, des Russes et des Chinois, pour emporter leur conviction. La réunion de samedi vise à obtenir plus de précision sur la réponse iranienne. «Nous serons là-bas pour écouter, nous n'y serons pas pour négocier», a dit la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino. La présence de M. Burns à ces discussions est un fait unique et il répètera ce que Washington a toujours dit: que l'Iran doit suspendre l'enrichissement, que la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice est prête à rencontrer son homologue «n'importe quand, n'importe où» si l'Iran s'exécute et qu'il encourt «plus de sanctions» s'il ne le fait pas, a insisté Mme Perino. Néanmoins, l'initiative américaine, une idée de Mme Rice de toute évidence, a été perçue par les experts comme un changement de direction considérable. La rencontre de Genève est «très importante parce que la stratégie antérieure ne marchait pas», a dit l'expert Vali Nasr sur CNN.
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