Washington pourrait s'expliquer sur les "assassinats ciblés"
Eric Holder, secrétaire américain à la Justice, expliquera lundi les fondements légaux des opérations menées à l'étranger pour tuer des citoyens américains impliqués dans des actes terroristes contre les intérêts de leur pays, a-t-on appris de source proche du dossier.
Les mouvements de défense des droits de l'homme contestent la légalité de ce qu'ils nomment des "assassinats ciblés", commis dans le cadre d'opérations secrètes comme celle qui a coûté la vie fin septembre à Anwar al Awlaki, un imam américain qui avait rejoint les rangs d'Al Qaïda dans la péninsule arabique, au Yémen.
Eric Holder doit prendre la parole lundi après-midi à la faculté de droit de la Northwestern University de Chicago.
Comme dans le cas d'Anwar al Awlaki, l'administration Obama a de plus en plus recours aux drones dans la lutte antiterroriste, mais ses membres se sont jusqu'ici montrés discrets sur le sujet. Plusieurs hauts fonctionnaires ont toutefois jugé légitime de s'en prendre à des gens tels qu'Awlaki et d'en dresser des listes en vue de leur capture ou de leur exécution.
"En vertu de principes légaux bien établis, le recours à des moyens mortels contre une cible militaire légitime dans le cadre d'un conflit armé est conforme aux lois de la guerre et ne constitue pas un 'assassinat'", a notamment déclaré le mois dernier Jeh Johnson, un juriste du département de la Défense, dans un discours prononcé à l'université de Yale.
Les mouvements de défense des droits de l'homme contestent la légalité de ce qu'ils nomment des "assassinats ciblés", commis dans le cadre d'opérations secrètes comme celle qui a coûté la vie fin septembre à Anwar al Awlaki, un imam américain qui avait rejoint les rangs d'Al Qaïda dans la péninsule arabique, au Yémen.
Eric Holder doit prendre la parole lundi après-midi à la faculté de droit de la Northwestern University de Chicago.
Comme dans le cas d'Anwar al Awlaki, l'administration Obama a de plus en plus recours aux drones dans la lutte antiterroriste, mais ses membres se sont jusqu'ici montrés discrets sur le sujet. Plusieurs hauts fonctionnaires ont toutefois jugé légitime de s'en prendre à des gens tels qu'Awlaki et d'en dresser des listes en vue de leur capture ou de leur exécution.
"En vertu de principes légaux bien établis, le recours à des moyens mortels contre une cible militaire légitime dans le cadre d'un conflit armé est conforme aux lois de la guerre et ne constitue pas un 'assassinat'", a notamment déclaré le mois dernier Jeh Johnson, un juriste du département de la Défense, dans un discours prononcé à l'université de Yale.
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