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bhl LE MYTHO repond:Les réponses de Bernard-Henri Lévy

Avant la publication de notre article BHL n’a pas vu toutes ses « choses vues » en Géorgie, nous avons naturellement demandé des précisions à l’auteur du témoignage dans Le Monde. Précisions qu’il a, après un bref échange téléphonique, préféré apporter par e-mail. Voici ses réponses.

et lisez les propos tenus entre SARKO  et le président georgien étonnant!!!!

Le Monde vous a-t-il commandé cet article ou l’avez-vous proposé ?

Proposé, naturellement.

Vous avez pris un jet privé de la compagnie Darta. Qui a payé cette location ?

Cela ne vous regarde pas.

Vous écrivez : « Le fait est que la première présence militaire significative à laquelle nous nous heurtons est un long convoi russe, cent véhicules au moins, venu tranquillement faire de l’essence en direction de Tbilissi. » Où, à quelle heure, les avez-vous comptés ?

Autour de 17 heures; mi chemin entre Tbilissi et Gori.

Comment arrivez-vous à franchir le mercredi le barrage de la police géorgienne où sont retenus tous les journalistes sur la route de Gori ?

Grâce, j’imagine, à l’autorité de Gotcha Javakhishvili, staff member du cabinet présidentiel, qui m’accompagne.

Vous écrivez : « Nous arrivons à Gori. Nous ne sommes pas au centre-ville. » Alors, où êtes-vous ?

Comme les mots le disent, dans les faubourgs de la ville.

Quels sont « les incendies à perte de vue » dont vous parlez ?

Essentiellement des champs.

Vous écrivez que le vendredi, sur la route de Gori : « Nous sommes même, cette fois, bloqués vingt kilomètres avant Gori quand une voiture, devant nous, se fait braquer par un escadron d’irréguliers qui, sous l’œil placide d’un officier russe, fait descendre les journalistes et leur arrache caméras, argent, objets personnels et, finalement, leur véhicule. » Où cette scène se déroule-t-elle ? L’avez-vous vu personnellement ? Qui sont les journalistes que vous citez ?

Dernier check-point géorgien. La police fait remonter tout le monde dans les voitures et leur fait faire demi-tour. J’ignore qui sont ces journalistes.

Connaissiez-vous personnellement Mikheïl Saakachvili avant de le rencontrer dans la nuit de mercredi à jeudi ?

Non.

Vous attribuez une phrase à Nicolas Sarkozy : « Tu n’as pas le choix Micha ; sois réaliste, tu n’as pas le choix ; quand les Russes arriveront pour te destituer, aucun de tes amis, aucun ne lèvera le petit doigt pour te sauver. » A quel moment précis a-t-elle été prononcée ?

Lors de leur rencontre.

Confirmez-vous cette phrase de l’article de Gilles Hertzog dans VSD : « Bernard-Henri Lévy tente de leur remonter le moral. Pourquoi ne pas inciter les pays de l’Otan qui ont appuyé la demande de la Géorgie à se prononcer solennellement ? Pourquoi ne pas tenir vos conseils des ministres dans une ville menacée ? Saakachvili retrouve un instant le sourire. ‘Très bonnes idées!’, lance-t-il. » ?

J’ai proposé ces deux idées. L’avenir dira si Saakachvili les a trouvées « bonnes ».

Vous écrivez aussi : « J’ai vu ce document. J’ai vu les annotations manuscrites qu’y ont apportées les deux présidents, géorgien d’abord, français ensuite. J’ai vu le second document, toujours signé par Sarkozy et confié à Condi Rice, à Brégançon, pour qu’elle le remette à Saakashvili. » Quel est le contenu de ces annotations ?

Je n’ai pas voulu en dire plus, pour le moment. Si la suite des événements m’amène à changer d’avis, vous le saurez. Interrogez les Georgiens.

Enfin, depuis votre retour samedi 16 août, avez-vous eu des contacts avec le président français à propros de la guerre en Géorgie ?

Avec le Président, aucun. Avec Jean-David Levitte [son conseiller diplomatique, ndlr], oui.



22/08/2008
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