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L’accord Stic Un accord entre la filiale française Ikea et Sûreté international aurait été scellé fin 2003 dans le but de récolter des informations sur les salariés de l’entreprise et ses clients. Le fichier Stic du ministère de l’Intérieur – qui regroupe les données de tous les auteurs d’infractions français – aurait été mis à disposition du vendeur de meubles.

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Des mails compromettants Le palmipède dévoile les mails compromettants échangés entre Ikea et Sûreté International:

“Sous l’intitulé – objet: accord Stic -, il est convenu que, moyennant une honnête rémunération, Ikea pourra obtenir les informations sorties du plus grand fichier de police.”

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Exemple de l’utilisation du fichier Stic par Ikea:

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“On a un collaborateur qui vient de l’ANPE et roule en Porsche Carrera, pouvez-vous me dire à quel nom elle est immatriculé? Et si ce nom est différent de celui du collaborateur?”. Il ne fait pas bon frimer sur le parking d’ Ikea…

Les avocats Yassine Yakouti et Sofiane Hakiki doivent déposer plainte dans la journée au nom de syndiqués d’Ikea. Le géant suédois aux 23 milliards de chiffre d’affaires va devoir fournir une sacrée notice d’explication. Et cette fois, ce ne sera pas pour monter des meubles !