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Les "notices rouges", ou plus précisément les avis de recherche internationale en vue d'extradition, sont émis par Interpol à la demande de l'un de ses 187 pays membres, qui a lui-même délivré un mandat d'arrêt. En l'occurrence, c'est l'Iran qui a demandé à Interpol la délivrance de 25 "avis de recherche internationale en vue d'extradition", à l'encontre de hauts dirigeants israéliens. C'est du moins ce qu'a confirmé Interpol dans un communiqué. "Cette requête est en cours d'examen par le bureau des affaires juridiques d'Interpol en vue de déterminer si elle est conforme à la charte de l'organisation, et en particulier à son article 3 qui interdit à Interpol toute intervention ou activité à caractère politique, militaire, religieux ou racial", précise le texte du communiqué.Rappelons que Lle 1er mars, le procureur général d'Iran, Ghorbanali Dori-Najafabadi, avait accusé les principaux dirigeants israéliens de "crimes de guerre" à Gaza, réclamant l'aide d'Interpol dans l'optique de poursuites. Il a présenté une liste de 34 dirigeants politiques israéliens et demandé notamment l'arrestation du Premier ministre sortant Ehud Olmert, du ministre de la Défense Ehud Barak et de la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni. Plus de 1.300 Palestiniens ont été tués pendant la guerre israélienne contre Gaza.