Etre prince saoudien, héritier de la famille royale en charge de protéger les lieux saints de l’Islam et vice-ministre de la Défense de son pays n’empêche pas d’aimer la bonne chère. Ni de se faire détrousser.
Pas souvent présent dans son hôtel particulier du VIIe arrondissement parisien, son altesse royale Khaled Ben Sultab Ben Abdelaziz Ben Saoud a connu la même mésaventure que nombre de clampins au moment d’ouvrir leur maison de vacances : un cambriolage. Mais de connaisseurs.
Les monte-en-l’air n’ont dévalisé que sa cave, et uniquement les grands crus. Dans le panier : deux bouteilles de Lafite-Rothschild 1979 (230 euros), des La Fleur-Pétrus 1978 (910 euros), des Haut-Brion 1990 (400 euros) en passant par des La Tour 1985 (500 euros) ou des Château Le Pin 1989 (4500 euros).
Un butin d’œnophile qui devraient motiver les flics qui ont consigné sa plainte le 3 juin dernier.