La loi sur la “détention indéfinie” se dirige vers le bureau d’Obama alors que la maison blanche abandonne sa menace de veto
Hitler avait fait passer la “loi d’autorisation” suspendant la constitution et instaurant la Gestapo en 1933 suite à l’attentat fausse bannière de l’incendie du Reichstag… Bis repetita au pays du goulag levant, Obama devrait signer cette loi odieuse dans les jours qui viennent.
On pensait qu’il ne pourrait pas y avoir pire que debeuliou bush… Le monde (et accessoirement les Etats-Unis…) a Obama pour sombrer plus avant dans la tyrannie oligarchique. La marionnette de Wall Street et de Goldman Sachs continue son œuvre de mort et de destruction. Où se situe le point de rupture du peuple ? Quand assez est-il assez ?
Ne nous leurrons pas… L’équivalent se prépare pour l’Europe et la France, le fascisme néolibéral ne reculera devant rien pour nous asservir plus avant dans leur concept de nouvelle société néo-féodale post-industrielle.
Pays du goulag levant (USA): Obama en passe de signer la loi sur la “détention indéfinie et la torture”… Pas de veto en vue, les USA sombrent dans le totalitarisme total…
Mise à jour: Obama a abandonné sa menace de mettre son veto sur la proposition de loi et est maintenant attendu de la signer comme loi. Rappelez-vous: c’est la maison blanche d’Obama qui a demandé que la loi s’aplique aux citoyens américains en première instance. Ce projet qui codifiera sous forme de loi la détention indéfinie de citoyens américains sans autre forme de procès est en phase d’être passée et envoyée sur le bureau d’Obama pour qu’il la signe en tant que loi, alors même que quelques médias reportent toujours de manière erronée que cette législation ne s’appliquera pas aux citoyens américains.
“Le parlement a approuvé Mercredi la règle pour le National Defense Authorization Act (NDAA), déclenchant une heure de débat et un vote de la chambre cette après-midi”, rapporte the Hill.
Les entités de presse de masse comme The Hill, ainsi que les blogs néo-conservateurs comme Red State, prétendent toujours que la provision de détention indéfinie ne s’applique pas aux citoyens américains alors même que les sponsors les plus prominents du projet de loi comme le sénateur Carl Levin, le sénateur John McCain et le sénateur Lindsey Graham ont dit qu’elle s’appliquerait aux citoyens américains lors de discours au Sénat.
“Ce n’est pas injuste de rendre responsable un citoyen américain pour le fait qu’il ait décidé d’aider Al Qaïda pour nous tuer et de le détenir aussi longtemps que nécessaire pour avoir des renseignements sur ce qu’il va se passer ensuite”, remarqua Graham. “Et quand ils diront: je veux mon avocat, vous leur répondez: fermes ta gueule, tu n’as pas d’avocat.”
Comme l’a dit Levin la semaine dernière, ce fut la maison blanche elle-même qui a demandé que la section 1031 du projet s’applique aux citoyens américains.
“Les mots qui prennent en considération la non-application de la section 1031 aux citoyens américains étaient dans le projet de loi qui fut approuvé originellement… et les administrations nous ont demandé d’enlever les mots qui disaient que les citoyens américains et les résidents légaux aux Etats-Unis ne seraient pas sujets à cette section”, a dit Levin, chairman du comité des services armés.
Le sénateur McCain a aussi dit à Rand Paul lors d’une audition sur le projet de loi que les citoyens américains pourraient être déclarés ennemis combattants, envoyés à Guantanamo Bay et détenus indéfiniment, “qui qu’ils soient”.
Comment ceux qui sont toujours en état de déni puissent même imaginer la notion que cette loi ne s’appliquera pas aux citoyens américains alors même que le gouvernement Obama est déjà en train de procéder à des assassinats commandités par l’état et d’assassiner des citoyens américains qu’il déclare “terroristes” sans présenter de preuve et sans processus légal, est bien au-delà de toute forme de naïveté.
La maison blanche ayant résolu largement ses problèmes avec la future loi, qui n’avaient rien à voir avec la provision de “détention indéfinie”, Obama peut maintenant valider tout cela sur papier dès demain et signer cette loi qui si reconnue comme telle annulera la charte des droits (NdT: “bill of rights”) alors que demain de manière ironique est le “jour de la charte des droits”.
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