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Lavrov à Clinton: Moscou ne se ralliera pas aux sanctions contre l'Iran

Lavrov à Clinton: Moscou ne se ralliera pas aux sanctions contre l'Iran
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a concédé mardi à Moscou que l'heure n'était pas encore aux sanctions dans le dossier nucléaire iranien, après avoir échoué à convaincre la Russie sur cette question.
 
"Nous pensons qu'il est important de poursuivre sur la voie diplomatique et de tout faire pour que celle-ci aboutisse", a déclaré Clinton à l'issue d'entretiens avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. "Elle pourrait toutefois ne pas aboutir. Nous avons (donc) toujours envisagé la possibilité de (nouvelles) sanctions", a-t-elle ajouté. "Mais nous n'en sommes pas encore là".
 
Dimanche encore, Clinton avertissait pourtant que la communauté internationale "n'attendrait pas indéfiniment" des gages de Téhéran sur la nature du programme nucléaire iranien.
 
Cependant, Lavrov a clairement fait savoir que Moscou ne se ralliera pas pour l'heure à l'idée de sanctions. "Sanctions, menaces, pressions sont dans la situation actuelle contre-productives", a-t-il dit. "Il y a des situations où elles deviennent inévitables, quand tous les autres procédés sont épuisés (..) Avec l'Iran, on en est très loin", a-t-il martelé.
 
Notons que Clinton a prétendu ne pas être venue à Moscou pour demander des engagements à la Russie, concernant de possibles sanctions, et a tenu à souligner "l'extrême coopération" de Moscou.
Or, avant sa visite, un responsable américain avait pourtant affirmé, sous couvert d'anonymat, que Mme Clinton voulait savoir quelles pressions Moscou serait prêt à exercer sur l'Iran, aux côtés des Occidentaux, si les négociations avec Téhéran n'aboutissent pas.
 
Selon un responsable du département d'Etat, s'exprimant également sous couvert d'anonymat, les Russes "n'étaient pas prêts dans ce contexte de parler des mesures spécifiques" qu'on pourrait prendre sur l'Iran.
 
Par ailleurs, Clinton et ses interlocuteurs ont parlé de réchauffement des relations russo-américaines, malgré d'inévitables "désaccords", notamment sur la Géorgie.
 
La secrétaire d'Etat a appelé à une "collaboration rapprochée" avec la Russie sur la défense antimissile, un sujet longtemps délicat entre les deux pays.
 
 
M. Lavrov s'est une nouvelle fois réjoui de l'abandon du projet initial mais a demandé à "en savoir plus" sur la nouvelle configuration avant de décider comment la Russie pourrait y être associée.
 
 
Dans les négociations sur le désarmement nucléaire, autre sujet emblématique des relations bilatérales, des "progrès substantiels ont été accomplis", a-t-il assuré, tout en laissant entendre que des divergences demeurent, notamment sur la réduction du nombre de vecteurs.


14/10/2009
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