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VOILA LA VéRITé : Barak Obama échoue à rallier des pays du "Sud" à un renforcement des sanctions contre l’Iran

Barak Obama échoue à rallier des pays du "Sud" à un renforcement des sanctions contre l’Iran
Barak Obama qui courtise les pays du Sud a échoué, lors du sommet sur le nucléaire qui se tient aux Etats-Unis à rallier les pays du "Sud" à un renforcement des sanctions contre l’Iran.
Le président américain a rencontré notamment des dirigeants de pays membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, le Nigeria et la Turquie, fermement opposés aux sanctions.

Il a reçu le président sud-africain, Jacob Zuma, et le premier ministre de Malaisie, deux pays "non alignés" qui s’opposent également à des sanctions contre Téhéran.

Il s'est entretenu avec les premiers ministres de l'Inde et du Pakistan, puissances nucléaires sans être partie au traité de non-prolifération (TNP) de 1968, mais traitées différemment car la première bénéficie - grâce au soutien américain - d'un régime d'exception pour importer de la technologie nucléaire civile.

L'Egypte, qui mène le groupe des pays non alignés depuis 2009, veut centrer le débat, lors de la conférence d'examen du TNP en mai à New York, sur le thème d'un "Moyen-Orient exempt d'armes nucléaire", sur l'arsenal atomique du régime israélien et reproche la politique de "deux poids deux mesures" menée par les Occidentaux, qui tolèrent la possession de la bombe par le régime israélien.

Le ralliement des pays du "Sud" reste donc compromis. Le président brésilien et le premier ministre turc ont fait savoir, lundi, qu'ils voulaient proposer une "nouvelle approche" sur l'Iran.

Dans un entretien, le 11 avril, au journal El Pais, le président Lula da Silva déclarait à propos de l'Iran, où il prévoit d'aller à la mi-mai : "Le Pakistan a la bombe atomique, Israël aussi. Il est compréhensible que celui qui se sent sous pression à cause de cela puisse souhaiter créer la sienne. Nous n'avons pas le droit de mettre qui que ce soit dos au mur."

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait encore rejeté l'idée de nouvelles sanctions dans un entretien fin mars au magazine allemand Der Spiegel. Il a réitéré la semaine dernière cet appel à "la voie diplomatique". " je ne pense pas que les sanctions évoquées puissent aboutir à des résultats", avait-il précisé dans un entretien au quotidien français « Le Figaro ».


14/04/2010
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