Erdogan: "Nous empêcherons une guerre fratricide au Liban"
Le Premier ministre turc Recep Tayyib Erdogan a déclaré que « la Turquie fera tout son possible avec les pays voisins du Liban pour empêcher l’éclatement d’une guerre fratricide dans ce pays ».
Le responsable turc, qui effectue une visite de deux jours au Liban, a exprimé l’attachement de la Turquie à la stabilité du Liban, et mis en garde contre les répercussions négatives de la crise qui pourrait conduire selon lui à la guerre.
« Actuellement, il faut œuvrer pour la protection de l’unité et de la solidarité au Liban, ce pays qui était le plus fort dans la région et le plus influent sur la situation au Proche-Orient », a-t-il dit, rappelant qu’Ankara a toujours soutenu Beyrouth dans ses moments difficiles .
Selon lui, «le Liban a vécu plusieurs crises, nous espérons qu’il ne les revivrait plus. Il a fait l’objet d’attaques extérieures, il ne faut pas mettre de côté les agressions israéliennes. Malheureusement, il y a aussi les difficultés internes. Les Libanais ont pu surmonter la plupart de ces difficultés après les dernières élections. Aujourd’hui ils tentent de remettre le pays sur les rails. Je crois qu’il est temps aux Libanais de s’occuper de leur unité, de rejeter la division, et de se solidariser parce que le Liban était jadis l’un des pays les plus forts de la région. Il influençait la situation politique au Proche-Orient. Nous espérons que le Liban retrouve sa force et son influence prochainement ».
Abordant le sujet de l’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri, Erdogan a qualifié d’erreur le fait d’imputer la responsabilité du meurtre à une quelconque partie, précisant que « l’abstention du procureur général de commenter les informations figurant dans le reportage de la télévision CBC ou son refus de donner son avis prouve que l’auteur de l’attentat est toujours inconnu. Donc, vous ne pouvez accuser personne ».
Et de poursuivre: « Aucune justice sur terre ne peut parvenir à un jugement sans se baser sur les données et les preuves en possession du procureur général ».
Interrogé sur les derniers contacts turcs avec l’Iran et la Syrie pour apaiser la situation au Liban, Erdogan a répondu : « Franchement, je n’ai pas eu l’occasion d’avoir un face-à-face avec les Iraniens, mais mon ministre des Affaires étrangères (Ahmad Daoud Oglo) assume cette mission. Quant à la Syrie, j’ai eu des entretiens positifs. Nous soutenons ensemble une solution à la crise libanaise, et nous tentons de rassembler les différentes parties et les pays concernés pour la résoudre. Il faut résoudre ce problème”.
Répondant à une question sur l’ingérence américaine pour avorter les efforts turcs avec la Syrie et l’Iran, le Premier ministre turc a assuré que son pays adoptera les mesures nécessaires, assurant que « personne ne peut nous imposer un calendrier différent de celui que nous décidons ».
-Même les Israéliens ?
- Nous n’avons pas confronté ce genre d’obstacles. Nous ne prenons pas tous seuls de mesures pareilles au Moyen-Orient. Nous n’agissons pas en tant que pays au chômage qui recherche du travail. Quand une partie quelconque vient nous faire une demande, nous y répondons.
Quant à l’assaut israélien contre la flottille turque Mavi Marmara, Erdogan l’a qualifié « d’attaque barbare flagrante. Les résultats auxquels nous nous attendons commencent à se faire voir. Ils sont clairs. Mais nous agissons sur l’échelle diplomatique internationale. Surement les relations israélo-turques de nos jours ne sont pas les mêmes qu’auparavant », a-t-il ajouté.
Le responsable turc, qui effectue une visite de deux jours au Liban, a exprimé l’attachement de la Turquie à la stabilité du Liban, et mis en garde contre les répercussions négatives de la crise qui pourrait conduire selon lui à la guerre.
« Actuellement, il faut œuvrer pour la protection de l’unité et de la solidarité au Liban, ce pays qui était le plus fort dans la région et le plus influent sur la situation au Proche-Orient », a-t-il dit, rappelant qu’Ankara a toujours soutenu Beyrouth dans ses moments difficiles .
Selon lui, «le Liban a vécu plusieurs crises, nous espérons qu’il ne les revivrait plus. Il a fait l’objet d’attaques extérieures, il ne faut pas mettre de côté les agressions israéliennes. Malheureusement, il y a aussi les difficultés internes. Les Libanais ont pu surmonter la plupart de ces difficultés après les dernières élections. Aujourd’hui ils tentent de remettre le pays sur les rails. Je crois qu’il est temps aux Libanais de s’occuper de leur unité, de rejeter la division, et de se solidariser parce que le Liban était jadis l’un des pays les plus forts de la région. Il influençait la situation politique au Proche-Orient. Nous espérons que le Liban retrouve sa force et son influence prochainement ».
Abordant le sujet de l’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri, Erdogan a qualifié d’erreur le fait d’imputer la responsabilité du meurtre à une quelconque partie, précisant que « l’abstention du procureur général de commenter les informations figurant dans le reportage de la télévision CBC ou son refus de donner son avis prouve que l’auteur de l’attentat est toujours inconnu. Donc, vous ne pouvez accuser personne ».
Et de poursuivre: « Aucune justice sur terre ne peut parvenir à un jugement sans se baser sur les données et les preuves en possession du procureur général ».
Interrogé sur les derniers contacts turcs avec l’Iran et la Syrie pour apaiser la situation au Liban, Erdogan a répondu : « Franchement, je n’ai pas eu l’occasion d’avoir un face-à-face avec les Iraniens, mais mon ministre des Affaires étrangères (Ahmad Daoud Oglo) assume cette mission. Quant à la Syrie, j’ai eu des entretiens positifs. Nous soutenons ensemble une solution à la crise libanaise, et nous tentons de rassembler les différentes parties et les pays concernés pour la résoudre. Il faut résoudre ce problème”.
Répondant à une question sur l’ingérence américaine pour avorter les efforts turcs avec la Syrie et l’Iran, le Premier ministre turc a assuré que son pays adoptera les mesures nécessaires, assurant que « personne ne peut nous imposer un calendrier différent de celui que nous décidons ».
-Même les Israéliens ?
- Nous n’avons pas confronté ce genre d’obstacles. Nous ne prenons pas tous seuls de mesures pareilles au Moyen-Orient. Nous n’agissons pas en tant que pays au chômage qui recherche du travail. Quand une partie quelconque vient nous faire une demande, nous y répondons.
Quant à l’assaut israélien contre la flottille turque Mavi Marmara, Erdogan l’a qualifié « d’attaque barbare flagrante. Les résultats auxquels nous nous attendons commencent à se faire voir. Ils sont clairs. Mais nous agissons sur l’échelle diplomatique internationale. Surement les relations israélo-turques de nos jours ne sont pas les mêmes qu’auparavant », a-t-il ajouté.
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