VOCOMIXVSHOLLAND

L'opération de séduction de Nicolas Sarkozy à Pékin n'a pas fonctionné à propos du nucléaire iranien. Le président français a eu beau se multiplier, il n'a pas pu persuader son homologue chinois Hu Jintao à changer de cap en faveur de l'Occident et à durcir les sanctions anti-iraniennes. La frénésie sarkozyenne, brandissant le spectre des sanctions si les négociations ne donnaient sur rien, s'est heurtée à un énième refus chinois. C'est la presse chinoise, écrite et orale, qui en parle à travers ses colonnes et ses reportages. Le quotidien anglophone de la capitale China Daily, a indiqué que le président Hu Jintao a refusé de se prononcer à ce sujet lors de ses entretiens avec le président Sarkozy. Ce qui évoque sans ambages le peu d'enthousiasme de la Chine de durcir les sanctions anti-iraniennes, constate le China Daily. Pour la presse chinoise, Pékin et Paris ont des divergences à propos du nucléaire iranien. Tandis que la France, à l'instar des pays occidentaux, ne cesse de parler de sanction, la Chine qui a des relations économiques d'envergure avec l'Iran, est toujours pour une sortie diplomatique. Radio Farda, liée à la CIA, n'a pas eu, elle aussi, une bonne évaluation de la visite de Nicolas Sarkozy en Chine pour obtenir l'aval de Pékin à un nouveau régime de sanctions contre l'Iran. Ces jours-ci, constate Radio Farda, les hommes politiques de haut rang de l'Occident qui se rendent à Pékin, essaient, sans exception, à rallier les autorités chinoises à leur cause concernant un nouveau train de sanctions anti-iraniennes. Mais ils se heurtent au muraille de l'impassibilité chinois qui ne veut entendre autre chose que le règlement négocié!